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Modalités de travail

Comment vont travailler les élèves?

Équipes aléatoires

Il est possible de créer des équipes aléatoires à partir de cartes (ex. chaque élève reçoit une carte et les trois élèves ayant le chiffre 5 forment une équipe), de formes, de jetons, etc. ou encore à partir de logiciels :

Surfaces verticales non permanentes

Peter Liljedahl fait 14 recommandations dans son livre Building thinking classroom : conditions for problem-solving (aussi un site web) afin de favoriser les élèves penseurs dans les classes plutôt que des élèves techniciens (reproduisent ce que l’enseignant montre). L’une de ses recommandations est l’instauration de surfaces verticales non permanentes (tableau blanc, plexiglass, fenêtres,TNI, tableau vert…). C’est une modalité de travail très efficace pour susciter la réflexion, la participation active et la collaboration des élèves. L’auteur suggère que les élèves soient en équipe de 3 et qu’un seul crayon effaçable soit donné aux élèves.

Des consignes de fonctionnement et les attentes sont expliquées chaque fois que ce moyen est utilisé. Pour former ces équipes, il recommande également d’utiliser des équipes aléatoires.

Les élèves ont une tâche à accomplir qui les sort de leur zone de confort (nouveau concept ou processus, tâche complexe, tâche de logique…) pour les faire réfléchir. En équipe, les élèves doivent trouver une solution, une démarche, un dessin, une formule… Il faut leur faire comprendre qu’ils doivent se risquer à exprimer leurs idées en tentant d’écrire ou de dessiner quelque chose. Quand les élèves sont en panne d’inspiration, ils peuvent se retourner et voir le travail des autres.

Pendant que les élèves travaillent, l’enseignant circule en questionnant les élèves afin de les faire réfléchir davantage ou de les débloquer. Il ne s’agit pas de donner des réponses, mais de les pister et de les faire réfléchir. Il peut encercler des éléments intéressants avec son crayon d’une autre couleur ou mettre des symboles (coeur, point d’interrogation, étoile…). En se plaçant au centre de la classe, l’enseignant est en mesure d’avoir une vue d’ensemble de comment se débrouille les élèves.

Il est aussi possible d’arrêter le travail des élèves et ils se placent au centre de la classe. L’enseignant peut passer d’une surface verticale à l’autre afin de montrer différentes stratégies ou démarches et les questionner. Tous les élèves peuvent ainsi voir le travail des autres pour s’inspirer et pour mieux comprendre.

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